Domaine de Bossonie
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 Géographie

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Thalis de Bossonie
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Messages : 19
Date d'inscription : 30/08/2021

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MessageSujet: Géographie   Géographie Icon_minitimeMer 1 Sep - 10:01

Bossonie du Sud

Vous qui venez de l'est, voyageur, votre porte d'entrée sera Tanasul : la large rivière Shirki, frontière infranchissable, sépare en effet le reste de la Bossonie des Terres Royales.  Il y a bien quelques bacs, embarcations souvent instables qui tentent de franchir les rapides avec plus de courage que de succès, mais ce n'est qu'à hauteur de la forteresse, la ou le lit se resserre, qu'un pont de pierre, solide et fiable, a pu être construit.

C'est une cité commerçante plutôt florissante qui s'est développée sur se passage obligé entre l'est et l'ouest, et à Tanasul se côtoient donc marchands aquiloniens élégament vêtus, fermiers bossoniens dans leur tenues plus sévères, et même, depuis quelques années, une poignée de pictes des Marches de l'Ouest, toujours désarmés selon les lois locales, souvent ostensiblement drapés de toges aquiloniennes, mais dont les peintures faciales ne manquent pas d'effrayer les passants.
Comme toutes les cités bossoniennes, Tanasul était autrefois ceinte de hautes murailles, mais il y a longtemps maintenant que les Pictes n'ont pas mené de raid aussi loin dans les terres, et au cours des dernières décennies, le succès de la cité a forcé ses habitants à construire au delà des fortifications. La ville s'étend peu à peu vers l'ouest, une maison après l'autre, et la jeune génération oublie progressivement l'ancestrale sagesse bossonienne, qui dictait que seuls les fous s'établissent hors de l'enceinte protectrice d'une agglomération.
En surplomb, gardant le pont, se dresse pourtant toujours l'austère forteresse de pierre grise, aux murs épais, aux meurtrières étroites, son ombre planant sur la ville comme un constant rappel que la Bossonie était autrefois une frontière que seul le sang de son peuple pouvait défendre.
C'est un bâtiment construit pour la guerre, et seules quelques salles, aux murs couvertes de tapisseries et dotées de larges cheminées, peuvent réellement être qualifiées d'accueillantes. Le reste du château est froid, venteux et austère.
Les tours et les murailles offrent cependant une vue imprenable sur le pays alentour, une plaine vallonnée ou se succèdent champs fertiles et forêts mystérieuses™.

Une fois entré dans la ville, vous aurez d'abord sous les yeux le marché, les hangars et la large bâtisse du quartier général de la Fraternité des Marchands, qui contrôle le commerce du fief et dont les employés zélés enregistrent tout ce qui passe le pont. Laissez votre serviteur s'occuper de la paperasse, et aventurez-vous plus loin. Vous entendrez presque toujours de la musique, qu'elle vienne d'artistes de rues se produisant pour quelques pièces, ou de bardes assez chanceux pour être accueillis dans la chaleur d'une taverne. Même ceux qui chantent dans le froid, cependant, terminent rarement leur journée les poches vides, car les bossoniens aiment la musique et se montrent généreux envers les baladins.
Vous trouverez sans peine un établissement accueillant, ou vous sera servie une bière claire locale plutôt désaltérante, ou sa contrepartie, noire, riche et couverte de mousse épaisse. Les produits de la chasse sont souvent à l'honneur, et il est fort probable que du cerf ou du sanglier soient au menu. Si vous pouvez vous l'offrir, n'hésitez pas, et demandez un pot supplémentaire de cette sauce aux noisettes dont les locaux sont si friands.
La bonne chère se trouve facilement à Tanasul, mais la chair se révèlera plus ardue à dénicher, car les bossoniens sont un peuple puritain et réprouvent ostensiblement le plus vieux métier du monde. Cherchez un peu, cependant, et vous verrez que ce n'est souvent que facade : Si votre argent est bon, vous trouverez toujours de quoi passer la nuit en bonne compagnie.
Cette regrettable pudibonderie est encouragée par les prêtres, surtout ceux de Mitra, qui depuis que la pieuse baronne est au pouvoir ont resserré leur emprise sur le peuple. Sur l'une des collines de la ville s'est d'ailleurs installé un imposant chantier : la construction d'un sanctuaire dédié au Dieu Solaire.
D'autres chapelles sont parsemées aux quatre coins de la ville, principalement dédiées à Ibis et Mitra. Les autres cultes sont très minoritaires, et souvent regardés avec méfiance par les habitants. On dit pourtant qu'une communauté d'adeptes de Wiccana a pris racine en Bossonie, mais vous ne trouverez que rarement dans l'enceinte de la ville.

Quittez cette enceinte, et vous voilà en Bossonie. Autour de vous, la nature est généreuse. Les terres qui bordent la rivière ont été défrichées depuis longtemps, et les champs d'orge et de blé dominent, tandis que sur le haut des collines paissent les vaches, les moutons et les chèvres. Les routes sont entretenues, mais rarement pavées.
Aventurez-vous plus loin dans l'ouest, et les champs laissent peu à peu place aux forêt profondes. Vous vous y hasardez à vos risques et périls, car si l'orée des bois est souvent exploitée pour son bois, chassée pour son gibier, presque domestiquée, le cœur reste intact et sauvage, domaine d'épais taillis, d'arbres centenaires et de bêtes féroces, et ceux qui s'y perdent en ressortent rarement.

Les villages qui parsèment le pays sont presque toujours ceints de murs, fait de bois ou de pierre, et s'ils accueillent volontiers les voyageurs de jour, vous risquez fort de trouver porte close une fois la nuit tombée. Dans l'ouest, cette prudence est plus tenace encore, et malgré la relative rareté des raids pictes ces vingt dernières années, on trouve souvent un ou plusieurs archers postés sur les fortifications après le coucher du soleil.

Si vous décidez plutôt de suivre la rivière vers le sud, le pays se fait progressivement moins accidenté et le climat plus clément, jusqu'à la douce plaine de Culario ou l'on se risque même à cultiver un peu de vigne, sans jamais parvenir à vraiment égaler les vins du Poitain. Cette bourgade, la deuxième du domaine en terme d'importance, vit surtout de l'agriculture locale et de son marché paysan.
Plus loin commence la mystérieuse™ forêt Brocelliane, dans laquelle s'enfonce la rivière, marquant la frontière avec le Poitain.
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